HISTOIRE : RECHERCHE HISTORIQUE

RECHERCHE HISTORIQUE

Cette page recense les questions et les réponses qui s'entremêlent, se revoie, et se répondent, au fur et à mesure du travail de restauration et de recherche. Voici les comptes rendus et/ou les principaux éléments à ce jour.

RESEAU HYDROGRAPHIQUE - HISTOIRE - ARCHEOLOGIE

 

LES AUBELLES ET LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE

Il est fait mention dans différents ouvrage de témoignage précisant qu'il y avait, encore dans les années 1950, des anneaux sur les murs extérieurs du rempart côté Ménétréol sous Sancerre. Ces anneaux étaient censés permettre à des barques de s'accrocher. Plusieurs questions se posaient et se posent encore.

Accorcher des barques sur quel cour d'eau ? La Vauvise est à 100m. et la Loire à 1km. Il y a deux niveaux de réponse à ce jour. Il est très vraisemblable qu'il y ait eu des douves autour des Aubelles, qui prenaient l'eau dans la Vauvise en amont de Ménétréol, et la rejetaient, dans la Vauvise toujours, à travers le pré entre Ménétréol et les Aubelles. Des récents échanges avec Paul HURLEY, il semble que la Loire aurait changé de cour sur la fin du Moyen Age, quittant un lit passant entre Ménétréol et le milieu du val, pour s'installer dans son lit actuel. Paul HURLEY détient une carte de l'époque où est figuré cet ancien tracé. De plus, une observation fine de la micro-topographie des lieux met effectivement en avant une dépression de l'ordre du mètre de profondeur sur une bande courant entre le canal et le milieu du val. A suivre ...

Accrocher des barques pourquoi faire ? Aucune ouverture du donne sur les points d'ancrage supposés. La fonction de cet amarrage ne semble donc pas être l'échange avec le bâtiment. Parmi les possibilités, on peut penser à la pêche, ou à l'entretien du site...

LES AUBELLES ET L'HISTOIRE

Les travaux de consolidation du mur "face cour" de la chapelle ont fait appraître une stratéigraphie cohérente sur une hauteur de 1 m. au pied du mur et dans les remblais formant l'actuel talus. Une couche fine de terre végétale (5cm environ) , une couche de débris de tuiles et de mortier (5 à 10 cm), une couche épaisse de mélange de terre marron et de débris de pierre diffus  (70cm environ) une couche moyenne de débris de pierre, de carrelage ancien et de terre. Cette stratégigraphie fait apparaître, entre autres, 2 évènements de destruction brutale et rapide séparés par une longue période de dégradation progessive.

Parmi ces évènements, l'incendie de la nuit du 13 octobre 1887 est aujourd'hui une certitude. Il correspond à la couche de débris la plus proche de la surface.

La découverte par Laurent LEPRESLE de l'inventaire des biens du Comte de Sancerre en 1638 permet de savoir que les Aubelles sont déjà détruites à ce moment là, plus encore que ce qu'elles le sont aujourd'hui. Les travaux de Françoise FREJAVILLE font apparaître la reconstruction du site au XIVème siècle. Le deuxième évènement destructif a dû se trouver dans cet intervalle de temps. De récentes lectures font ressortir la destruction de Ménétréol sous Sancerre par les Anglais en 1361, sous la conduite de Robert KNOWLES. La date et la violence du fait semblent donc correspondre à l'évènement destructif enregistré par la stratéigraphie à 90 cm. de profondeur.

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Quelques objets remarquables en attendant plus de moyens ...

 

 

 

© 2011 Gwenaël FAUCHER